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    M’aimes-tu…

     

    « M’aimes-tu… ? »

     

    Après qu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes agneaux. Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois: M'aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis. » (Jean 21:15-17)

    J'ai lu et relu ce passage et je me dis qu'il y a quelque chose qui cloche ici.
    Comment est-ce possible que Jésus ait côtoyé Pierre pour au moins 3 ans et lui pose une telle question! Il a même confié des tâches à Simon. La foi de Simon a été éprouvée devant Lui. Jésus ne savait-il pas si pierre l'aimait ou pas ? Ne pouvait pas t-il poser cette question à Pierre bien avant de le choisir? Il lui posa la question même à 3 reprises. (Je ne vais pas rentrer dans les raisons de cela.)
    "Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis."
    Bref! Je crois, sans aucun doute, que Jésus nous pose cette question aujourd'hui "M'aimes-tu mon fils, ma fille ?"! Si notre réponse à cette question est "OUI", sachons qu’il y a une invitation qui s'y ajoute : "Paie mes brebis."
    Si on peut résumer le ministère de Jésus sur terre, ce serai la COMPASSION. Compassion pour les âmes perdues. Et si nous disons l'aimer, il nous invite à rejoindre cette école de Compassion!
    Une des différences entre Jésus et les pharisiens, ou les religieux, c’est que Jésus avait la compassion pour les âmes perdues, pendant que les pharisiens les condamnaient.
    Je termine mon point avec cette pensée: Nous ne pouvons pas être PASSIONné de Jésus et ne pas avoir la comPASSION pour les âmes perdues.

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    INCRÉDULITÉ

    En 1897, un étudiant en médecine, Ernest Duchenes, fait une découverte d'une valeur inestimable.  Il démontre que la moisissure bien connue du fromage appelé "Bleu d'Auvergne" est capable d'anéantir toute une faune microbienne. Il vient de découvrir la pénicilline, antibiotique qui sauvera beaucoup de malades de la mort.  Mais personne n'a voulu prendre au sérieux cette découverte incroyable !  Il faudra attendre que Fleming redécouvre la pénicilline en 1928 et c'est seulement en 1943 qu'elle sera utilisée pour soigner des blessés en Algérie.  Cinquante années : que de temps et de vies perdus pour ne pas avoir pris au sérieux la découverte d'Ernest Duchesne !

     Voilà comment l'incrédulité se présente : ne pas saisir l'occasion d'un trésor inestimable qui est à la portée de chacun, un trésor pour une relation, une connaissance avec Quelqu'un qui nous veut du bien, le meilleur.  Ignorer l'existence du Créateur qui désire ardemment s'approcher de l'être humain dans une relation d'amour et de confiance; de liberté et d'espérance... Un Dieu d'Amour, vivant, qui tend la main à celui qui voudra bien la saisir.  Depuis toujours, Dieu se révèle et parle à ses créatures.  Que de temps perdu, de vies brisées pour les êtres humains qui n'ont pas voulu le croire !

     "Si Dieu existait, il n'y aurait pas tant de malheurs sur terre"

     Voilà l'argument fréquent qu'on entend chez les incrédules.  En fait, quand on parle ainsi, c'est parce qu'ON NE SAIT PAS, c'est de l'ignorance.  Il n'y a que ceux qui ont cherché qui peuvent en tirer une conclusion... Comment peut-on dire des avis sur quelqu'un si on a même pas essayé de l'approcher, de s'y intéresser ??

    On veut des preuves

    Bonne nouvelle ! Il y en a !  La Bible, l'Ancien Testament (qui décrit l'histoire de Dieu et Israël, comment Dieu a voulu se faire connaître à l'homme...) et le Nouveau Testament, fait historique et reconnu de la mort et résurrection de Jésus-Christ, notre Sauveur.  La Bible est la Parole du Dieu vivant et veut nous parler.

    Et ces écrits peuvent être à la portée de chacun aujourd'hui, dans le monde entier.

    Aujourd'hui Dieu tend encore la main et répète : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3:16)

     

    Toutes choses se révéleront - et si c'était vrai ?

    On peut dire que Dieu, Jésus, le Jugement, la Vie éternelle (dans la Vie ou dans la mort)...paradis, enfer... tout cela , ce sont des légendes.... Et si c'était vraiment vrai ??  Le temps le dira et révèlera toutes choses sous le ciel !...  et ceux qui n'ont pas voulu croire... il sera trop tard, ils auront tout perdu...  Alors tant qu'on est sur terre, ça vaut le coup de chercher, et la Bible dit que CEUX QUI LE CHERCHENT LE TROUVENT, car nous avons un Dieu vivant et plein de Grâce !

    Par parole

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    Tu ne te vengeras point

    Par Ruth 

     

    Source : Forum messianique


    Torah-Deutéronome 32:35
    A moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera! Car le jour de leur malheur est proche, Et ce qui les attend ne tardera pas.


    Et nous connaissons ce Commandement de la Torah :

    Torah-Lévitique 19:18
    Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis YHWH.


    Que signifie se venger ?

    C'est rendre coup pour coup sans jugement, sans tribunal ?

    Mais que les gens ne se meprennent pas, ne pas se venger n'exclue nullement la Justice d'Elohim.

    Cela ne vous rappelle t-il rien ?

    Matthieu 5:38-42 (Shem Tov)

    ועוד שמעתם מה שנאמר בתורה עין תחת עין שן תחת שן
    Et écoutez ce qui a été dit dans la Torah: "Œil sous œil, dent sous dent." (Shémoth/Exode 21:24)

    ואני אומר לכם לבלתי שלם רע תחת רע אבל המכה בלחיך הימין הכן לו השמאל
    Et je vous dis: Ne payez pas le mal sous le mal, mais (lors d'un) coup sur la joue droite, tenez prête la gauche.



    ואשר ירצה לחלוק עמך במשפט ולגזול כתניך עזוב אליו מעילך
    Et celui qui veut partager avec vous en jugement et voler votre tunique, laissez-lui votre manteau.

    ואשר ישאל אותך לילך עמו אלף פסיעות לך עמו עלפיים
    Et celui qui vous demande d'aller avec lui mille pas, allez avec lui deux milles.

    השואל ממך תן לו והרוצה ללות ממך אל תמנע
    A ton emprunteur donne-lui et à celui qui veut t'accompagner, ne t'abstient pas.


    Yéhoshoua fait-il ici une nouvelle Loi ou bien confirme t-Il la Torah ?

    En réalité  par ces mots Yéhoshoua confirme ici le Commandement d'Elohim :

    Lévitique 19.18
    Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis YHWH.


    Car dans quel contexte est-il écrit dans la Torah oeil pour oeil et dent pour dent ?

    Il faut bien remettre ici La Torah dans le contexte :

    Torah-Lévitique 24:19-22
    Si quelqu'un blesse son prochain, il lui sera fait comme il a fait:
    fracture pour fracture, oeil pour oeil, dent pour dent; il lui sera fait la même blessure qu'il a faite à son prochain.
    Celui qui tuera un animal le remplacera, mais celui qui tuera un homme sera puni de mort.
    Vous aurez la même loi, l'étranger comme l'indigène; car je suis YHWH, votre Elohim.


    Mais dans quel contexte doit être appliquée cette sanction ?



    Torah-Deutéronome 16:18
    Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que YHWH, ton Elohim, te donne, selon tes tribus; et ils jugeront le peuple avec justice


    Torah-Deutéronome 19:15-21
    Un seul témoin ne suffira pas contre un homme pour constater un crime ou un péché, quel qu'il soit; un fait ne pourra s'établir que sur la déposition de deux ou de trois témoins.
    Lorsqu'un faux témoin s'élèvera contre quelqu'un pour l'accuser d'un crime,
    les deux hommes en contestation comparaîtront devant YHWH, devant les sacrificateurs et les juges alors en fonctions.
    Les juges feront avec soin des recherches. Le témoin est-il un faux témoin, a-t-il fait contre son frère une fausse déposition,
    alors vous le traiterez comme il avait dessein de traiter son frère. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
    Les autres entendront et craindront, et l'on ne commettra plus un acte aussi criminel au milieu de toi.
    Tu ne jetteras aucun regard de pitié: oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied.


    Pour que soit exécutée la sentence "oeil pour oeil et dent pour dent", il faut la présence de deux ou trois témoins et cela doit se passer devant un tribunal avec les juges, tribunal établi uniquement en terre d'Israël.

    Ce n'est absolument pas au croyant à se faire justice lui-même en dehors du tribunal établi par Elohim.

    Donc relire ce que dit Yéhoshoua dans cette perspective :


    ועוד שמעתם מה שנאמר בתורה עין תחת עין שן תחת שן
    Et écoutez ce qui a été dit dans la Torah: "Œil sous œil, dent sous dent."

    ואני אומר לכם לבלתי שלם רע תחת רע אבל המכה בלחיך הימין הכן לו השמאל
    Et je vous dis: Ne payez pas le mal sous le mal, mais (lors d'un) coup sur la joue droite, tenez prête la gauche.


    Yéhoshoua parle ici de ceux qui voudraient prendre La Torah d'Elohim comme prétexte pour se venger eux-même sans même que la personne ne soit jugée, ne passe devant les juges établis en terre d'Israël.

    Pour résumer, Elohim ne veut pas que nous nous fassions justice nous-même, mais Elohim a tout de même établi des tribunaux avec des Juges car Elohim n'est pas un Elohim d'injustice.

    L'Apôtre Paul va confirmer cette pensée :

    Romains 13.4
    Le Prince est serviteur d'Elohim pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur d'Elohim pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.


    Le Prince dans la Torah est le Souverain Sacrificateur.

    Rappelons qu'Elohim fait aussi Miséricorde pour celui qui se repend et que sa Miséricorde consiste à ne pas toujours appliquer sa sentence prévue par Sa Torah.

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     Avez-vous la vraie foi ?

    Jean Ruland 

    Vérifier vos signes vitaux spirituels. L’Église est trop souvent peuplée de zombies spirituels, des gens qui pensent qu’ils vivent par la foi, mais qui ne savent rien de ce que cela signifie d’être excité par la joie produite par la foi dynamique.

     
     
     
     
    14 Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, Lire la suite

    Une bonne partie des gens à qui vous demanderiez s’ils croient en Dieu, vous répondront, oui. Pourtant, la plupart ne vont pas à l’église et ne pratiquent pas ce que Dieu leur demande dans sa Parole.

    Quelque chose ne va pas quand les gens disent qu’ils croient et que cela n’affecte pas la façon dont ils vivent. Quelque chose ne va pas avec ce genre de foi !!! C’est ce dont Jacques parle.

    « Quelqu’un a dit que la foi est comme les calories, vous ne pouvez pas les voir, mais vous pouvez voir les résultats ».

    La vraie foi doit être vue au travers les oeuvres.

    Dans le chapitre deux de sa lettre, Jacques traite la nature de la vraie foi, ce faisant, il nous donne les fondements de la vraie foi.

    « Dieu veut que vous ayez une foi dynamique, et non une foi morte »!

    Tout d’abord, la réelle foi est plus que seulement une acceptation intellectuelle de l’Évangile.

    14 Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, (Lire la suite)

    Certains s’appuient sur le fait qu’ils ont intellectuellement accepté les faits de l’Évangile et ont l’assurance de leur salut. Il est intéressant de considérer que la Bible ne cherche jamais à prouver l’existence de Dieu. Elle dit très clairement que l’homme qui nie l’existence de Dieu n’est  pas dans son bon sens.

    1 Au chef des chantres. De David. L’insensé dit en son coeur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n’en est aucun qui fasse le bien.


    Par conséquent, l’homme qui est satisfait parce qu’il croit en l’existence de Dieu n’a vraiment rien pour être fier. C’est quelque chose communément admise par presque tous les gens intelligents.Dans le verset quatorze Jacques dit: « À quoi cela sert-il, mes frères, si quelqu’un dit qu’il a la foi, mais n’a pas les oeuvres? La foi peut-elle le sauver? » Certains trouvent l’expression,  » la foi peut-elle le sauver  » déroutant. Mais la traduction littérale serait,

    «  Impossible que la foi le sauve. »

    La question à laquelle Jacques veut répondre n’est pas si les oeuvres sans la foi peuvent nous sauver, mais : si une foi morte, celle qui produit aucune transformation, peut-elle nous sauver.

    Qu’en est-il de la personne qui prétend croire à l’Evangile, mais dont sa vie ne correspond jamais à ce qu’elle croit? 

    Comment devrions-nous considérer l’état spirituel de certaines personnes qui prétendent être chrétienne, mais qui ne démontrent aucun fruit d’un chrétien? Ces gens se sentent en sécurité avec l’assurance d’aller au ciel, mais ne sont-ils pas tout simplement les possesseurs d’une assurance pour l’enfer vendue par le diable lui-même.

    Au verset quinze et seize, Jacques établit une comparaison, « Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? »

    Jacques illustre son point de vue avec une histoire simple. Un membre de l’église était affamé du manque de nourriture, ayant froid à cause des vêtements inadéquats. Un autre membre, bien conscient de la nécessité, a répondu à la personne avec un souhait sincère de prospérité, mais sans faire quelque chose de tangible. Il voulait la paix et la plénitude de Dieu pour cette personne avec l’expression de Shalom dans l’église du premier siècle. Ce qui pouvait être vu comme spirituel était, en réalité, pitoyable. Le monde entier serait d’accord que cet homme est un hypocrite. Alexander Maclaren, un prédicateur du passé dit: 

     » Les gens qui vivent en dessous de leurs croyances sont … les gens qui crient le plus fort « .

    Jacques tire la conclusion au verset dix-sept, « Il en est ainsi de la foi: si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même ». 

    La Foi qui ne se traduit pas par l’obéissance à la parole de Dieu est sans vie.

    Aucun homme ne peut entrer en contact avec le Seigneur Jésus et rester la même personne,  pas plus qu’une personne peut entrer en contact avec un fil à haute tension et rester le même.

    Paul dit:

    17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

    La réelle foi est plus que seulement une expérience émotionnelle

    18 Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. 19 Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent.

    Certaines personnes pensent qu’ils ont un laissez-passer pour le ciel juste parce qu’ils croient en l’existence de Dieu. Jacques confond cela avec la preuve que les démons croient aussi à l’existence de Dieu. Pensez un instant à ce que les démons croient, non seulement cela, mais ce qu’ils savent par expérience.

    • Ils croient en l’existence de Dieu
    • Ils croient en la divinité du Christ.
      11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui, et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu.
    • Ils croient en la naissance virginale.
    • Ils croient en la réalité de l’enfer.
      31 Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme.
    • Ils croient en la résurrection de Christ.
    • Ils croient dans le jugement à venir.

    Les démons savent qu’il y a un Dieu, même les démons connaissent Jésus et à ce qu’il a dit qu’il est, qu’il est le fils de Dieu envoyé par le Père pour sauver tous ceux qui croient en Lui.

    La différence entre les démons et les chrétiens n’est pas la connaissance, la différence est que les chrétiens croient à la Seigneurie du Christ et sont devenus ses disciples.

    Jacques dit, « Les démons le croient aussi, mais ils tremblent » Le mot traduit par « trembler » signifie littéralement « leurs poils se lèvent » c’est la sensation que les démons ont quand ils pensent à Jésus. Ils tremblent à la pensée du jugement. 

     

    Jacques déclare que les démons croient de la même manière que l’homme qui dit qu’il croit qu’il y a un Dieu, mais ne sont pas pieux. La réelle foi est plus qu’une expérience émotionnelle seule.

    La réelle foi provoque des changements

    Dans le verset vingt Jacques décrit la vraie foi.

    « Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est inutile »?

    Tout d’abord, la vraie foi est basée sur la Parole de Dieu.

    17 Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.

    Ensuite, la vraie foi implique la personne à part entière: l’intellect, l’émotion et la volonté. Non seulement un accord intellectuel avec les faits, ou simplement une réaction émotionnelle, mais implique également notre volonté. Puis, parce qu’elle implique notre volonté, la vraie foi conduit toujours à l’action. Car pour que la foi soit réelle, il doit y avoir une réponse à la Parole.

    Histoire : Un garçon paralysé était pressé de prendre un train, portant des cadeaux sous le bras, aux prises avec ses béquilles. Soudain, un homme est tombé sur lui, frappant ses béquilles dans toutes les directions. L’homme a ensuite grondé le garçon. Un autre monsieur, voyant la détresse de l’enfant, a rapidement repris les cadeaux éparpillés et glissa un billet d’un dollar dans sa poche, en disant: «Je suis désolé, j’espère que cela vous aidera » L’enfant qui ne pouvait se rappeler que quelqu’un ai pu avoir une telle gentillesse pour lui, dit « Monsieur, je vous remercie! Et monsieur, êtes-vous Jésus? » «Non», répondit l’homme, « mais je suis un de ses disciples ».

    Si notre foi en Jésus devrait être mise à l’épreuve comme cela, quelle personne serions-nous? Je suis sûr que nous serions prêts à réagir comme le bon monsieur, qui a aidé le garçon. Mais, peut-être comme le premier homme pressé de prendre son train aussi. Peut-être que le garçon ne portait pas assez d’attention à l’endroit où il allait, mais…
    Dans le monde d’aujourd’hui, la première réaction trouve une excuse valable pour la plupart des gens, ce jeune homme n’aurait pas dû être sur son chemin. Cependant, le Seigneur tient les chrétiens à un niveau beaucoup plus élevé que cela.

    Et Jacques très audacieusement et directement nous enseigne que notre foi dans le Seigneur Jésus doit d’être plus que de simples mots.

    Le livre de Jacques est une lettre pastorale concernant les attitudes et les actions qui affectent la vie spirituelle de l’Eglise. Comme pasteur de la première Eglise, à Jérusalem, Jacques ressentait une responsabilité énorme concernant la croissance spirituelle des disciples de Jésus. Ce que Jacques écrit peut sembler contredire l’accent mis par Paul dans le livre des Ephésiens concernant le salut par la foi seulement.

    8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

    Cependant, cela est tout simplement une protestation contre l’hypocrisie. Il veut que le monde sache que la foi est une force de transformation. Le Salut par la foi produit une vie sainte. Ce que Jacques écrit ne s’oppose pas à l’enseignement de Paul, il le complémente!! Les deux enseignements sont l’essence même d’une foi chrétienne bien équilibrée, la rédemption et une vie sainte. Jacques dira : « Montrez-moi une vraie foi sans les oeuvres, si vous pouvez. En attendant, je vais tout simplement permettre à ma vie quotidienne de prouver que ma foi est une foi authentique en Dieu »

    De nombreux chrétiens, à l’heure actuelle, voient la grâce de Dieu comme quelque chose qui exempte la passion, plutôt que comme quelque chose qui l’enflamme. 

     

    La grâce n’a jamais eu pour vocation de nous laisser dans l’apathie. C’est tout le contraire : quand la grâce de Dieu est mise en pratique dans nos vies, elle nous remplit de passion et de zèle. Elle nous rend plus résolus de coeur, plus désireux d’avoir une vie pure, plus motivés pour que le Saint-Esprit puisse travailler en nous et au-travers de nous.

    As-tu perdu ton zèle ? Est-ce que le christianisme insouciant ou la société de consommation ont supplanté ta passion pour Jésus ?  Que Son nom règne sans conteste dans ton adoration, donne naissance à de fortes émotions. Et qu’Il puisse ramener à la vie un zèle qui dévore ton cœur de servir ton saint et grand Dieu. Amen !

    Quelle sorte de foi as-tu?

     

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     12 choses à savoir sur le fait de juger les autres

    Jeremy Sourdril 

     

    Juger quelqu’un est quelque chose de facile. Allez dans une cour de récréation, et vous entendrez des enfants juger d’autres enfants. Allez dans la salle de pause, et vous entendrez des collègues juger d’autres collègues. Allez dans une maison, et vous entendrez le fils parler contre le père, et le père contre la belle-mère.

    Pour bien comprendre de quel « jugement » on parle, le lecteur devra bien lire le texte dans son ensemble.

    En résumé, le jugement dont nous parlons ici sont des paroles qui ne proviennent pas de l’amour pour celui qu’on juge, mais plutôt d’un coeur animé par d’autres motivations. Bonne lecture !

    Le jugement est partout, et si nous ne prenons pas garde à nous, alors nous commencerons à juger, nous aussi. Au début, nous ferons des remarques, puis ensuite, ces remarques deviendront des remarques insistantes, celles-ci deviendront alors des critiques, et ces critiques deviendront des calomnies et un jugement qui se dressera contre l’autre.

    Jésus a dit :

    1 Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.

    Aujourd’hui je ressens dans mon coeur que Dieu veut mettre en garde et protéger plusieurs de ses enfants qui ont émis des paroles de jugements.

    1 – Nos paroles de jugement demeurent, elles ne disparaissent pas à la fin de la phrase

    Les gens discutent et s’imaginent qu’à la fin de la discussion, les paroles qu’on a prononcées n’existent plus. Or, nos paroles de jugement s’envolent comme des corbeaux. La Bible nous montre bien que nos paroles sont des semences, et que par nos paroles, nous pouvons recevoir la vie, ou la mort. Nos paroles demeurent, et lorsqu’elles sont apportées avec un fond démoniaque, contraire à l’amour et au royaume de Dieu, celles-ci volent au-dessus de nos têtes comme des oiseaux de mauvais augure.

    Certaines personnes se sentent mal, sont malades et en dépression parce qu’elles ont tellement jugé les autres qu’elles sont entourées de mille et un oiseaux de mauvais augure.

    2 – Nos paroles de jugement ne proviennent pas de notre bonne perception et compréhension des choses. Penser ainsi, c’est se tromper soi-même

    Les gens s’autorisent à parler contre les autres parce qu’ils sont convaincus d’avoir raison et d’avoir une juste vue des choses et des événements. Chaque jour dans le monde, des milliers de procès ont lieu avec des gens qui pensent chacun avoir raison. Or, très souvent, nos yeux peuvent être brouillés avec des choses qui sont dans notre coeur, des choses telles que la jalousie, l’amertume, la rébellion.

    13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez dans votre coeur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Lire la suite

    Dans son chapitre, Jacques parle des jugements que les hommes prononcent contre les autres. Il nous explique que bien des gens pensent être sages, et à cause de cette présumée sagesse, il se permettent de critiquer les autres, ou, selon eux, d’apporter une parole de discernement. Jacques dira que la véritable sagesse, celle d’en haut (pas celle des hommes), est tout d’abord pure, ensuite porteuse de paixdouceconciliantepleine de compassion et de bons fruits, elle est sans parti pris et sans hypocrisie.  Il dira encore que le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix.

    Lorsque nous parlons de quelqu’un, posons-nous la question de savoir si ces paroles travaillent et oeuvrent pour la paix.

    3 – Nos paroles de jugement sont un venin mortel, des malédictions, de l’eau amère. Elles ne proviennent jamais du Saint-Esprit

    Bien des frères et soeurs (et il faut dire souvent de façon très superstitieuse) parlent régulièrement de sorcellerie, et ils en ont peur. Mais la plus grande sorcellerie est bien les jugements que nous prononçons contre les autres. La médisance et la calomnie nous amènent dans un univers de « sorcellerie », puisque nous ouvrons la porte au monde diabolique. Les calomnies ne viennent jamais de Dieu.

    Les critiques destructives, donc qui ne proviennent pas de la sagesse divine (qui, rappelez-vous, est pure et pacifique, et qui cherche la paix), ne viennent jamais de Dieu non plus.

    Sachez bien une chose, si vous parlez de quelqu’un en apportant des remarques qui ne sont pas pures, pacifiques, et qui ne favorisent pas une atmosphère de paix, vous n’êtes pas inspiré par le Saint-Esprit.

    8 mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel. 9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. Lire la suite

    Jésus pouvait apporter des remarques à propos des pharisiens, mais la source était pure, si pure qu’il était prêt à donner sa vie pour les pharisiens dont il parlait. Et il l’a fait. Il est mort pour les pharisiens. Il est mort et a donné sa vie pour ses ennemis. Pouvez-vous en dire autant de vous ?

    Il ne faut pas, frères et soeurs, qu’il sorte de votre bouche, sanctifiée par Dieu et dont l’usage doit être la louange à la gloire de notre Seigneur tout puissant, des malédictions et des choses impures. Nos paroles de jugement contre les autres sont un venin mortel, un poison. Le danger avec ce poison, c’est que nous pouvons nous-mêmes en être tués.

    4 – Nos paroles de jugement reviennent à nous comme un boomerang coupant et dangereux

    Connaissez-vous la différence entre l’abeille et la guêpe ? L’abeille n’utilise son dard que pour se défendre alors que la guêpe l’utilise toute la journée. Très souvent, les gens parlent contre les autres car ils ont été blessés. Blessés, ils blessent alors les autres. Ils sont semblables à une abeille, voulant « se défendre ». La guêpe, elle, l’utilise en tout temps, non seulement pour se défendre, mais pour tuer ses proies. Elle pique d’autres insectes, de la même nature qu’elle, et un jour, elle ne réalise pas que celui qu’elle pique est un être humain qui n’est pas de la même nature. Alors, ce sera sa dernière piqûre. Elle ne réussit pas à récupérer son dard et meurt après avoir piqué sa « proie ». Il en est ainsi lorsque nous jugeons, ces corbeaux s’envolent et reviennent à notre visage, à nos pensées, comme un boomerang coupant, tranchant, et dangereux, comme une flèche qui nous est retournée pour notre propre mort.

    19 Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.


    5 – Nos paroles de jugement ne permettent pas à Dieu de nous faire justice

    Lorsque nous nous défendons nous-mêmes, nous ne laissons pas la place au Saint-Esprit et au Royaume de Dieu de travailler pour nous. 

    11 Quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous aurez à dire, mais dites ce qui vous sera donné à l’heure même; car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit-Saint.


    Dans le jardin de Gethsémané, Jésus pouvait demander à des milliers d’anges de détruire en un instant ses ennemis, tout comme la terre qui s’est ouverte pour engloutir ceux qui ont parlé contre Moïse et Aaron. Mais Jésus ne l’a pas voulu. Il n’était pas venu pour détruire, mais pour faire du bien. Il était plein de paix.

    Lorsque nous ne nous défendons pas nous-mêmes, en critiquant et en calomniant et en expliquant les mille raisons pour lesquelles nous avons raison et l’autre a tort, nous prenons notre dossier en main et nous ne permettons pas à Dieu d’agir dans notre situation. Nous pouvons demander à Dieu d’agir, mais Dieu sait bien que nous sommes au contrôle de la situation. En fait, nous n’avons pas confiance en Dieu.

    6 – Nos paroles de jugement expriment souvent un manque de confiance envers Dieu

    Si nous faisions confiance à Dieu concernant notre situation, alors nous nous en remettrions à celui « qui juge justement » (1 P 2:23), « à celui qui juge chacun conformément à sa manière d’agir sans faire de favoritisme » (1 P 1:17). Imaginons que nous méritons une place particulière, mais qu’un frère nous a pris cette place par ruse et par malice. Je devrai, bibliquement, m’en remettre à Dieu et me confier en Lui. Puisque la Bible dit  » que celui qui s’approche de Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent », alors je repartirai avec ma réponse. Après avoir prié, nous aurons une pleine confiance en Dieu qu’il établira sa justice dans cette situation. Alors, ce « dossier » sera réglé, nous n’aurons pas besoin d’en reparler négativement, ou de calomnier celui qui a pris « notre place ».

    Si nous continuons à critiquer, nous disons à Dieu : « Oui, j’ai prié, mais je veux quand même parler dans cette situation et la prendre un peu en contrôle, car je n’ai pas une totale confiance en ton jugement, en tes capacités, en tes possibilités, en ton amour pour moi, en ta justice, et en ton désir de faire le bien ». Oh cette critique contre l’homme devient alors un jugement terrible contre Dieu !

    7 – Nos paroles de jugement sont un péché. Un péché contre l’homme, et un péché contre Dieu. La crainte du Seigneur nous évitera d’apporter des jugements

    13 Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.


    Comme nous l’avons dit plus haut, nous sommes souvent comme cette abeille qui pique pour se défendre. Or, Dieu ne nous appelle pas à médire et à piquer, mais à aimer et à pardonner. Juger de ce jugement humain ( je rappelle que le jugement humain est une parole prononcée contre un homme, qui ne provient pas d’une source divine, pure, pacifique, recherchant et favorisant la paix, mais qui provient au contraire d’une source de propre justice, de jalousie, ou de colère et d’amertume), c’est faire du mal à Dieu, c’est pécher contre Dieu. Cela reflète vraiment un manque de crainte de Dieu. La crainte de Dieu, c’est ce profond désir d’être agréable à Dieu et ce discernement, compréhension et perception de la présence de Dieu. L’homme qui craint et révère Dieu sait que Dieu est en tout temps avec lui, et il désire Lui plaire en tout point. 

    Lorsque nous critiquons, posons-nous la question suivante : « Si Jésus était assis à mes côtés en chair et en os, me permettrais-je de parler ainsi ? ». Soyons honnêtes dans notre réponse à cette question.

    11 Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es pas observateur de la loi, mais tu en es juge.


    8 – Nos paroles de jugement nous placent au-dessus de l’autre, au-dessus de la loi, au-dessus de Dieu

    6 Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant des infidèles ! 7 C’est déjà certes un défaut chez vous que d’avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ?


    5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, Lire la suite


    Jésus était Dieu sur la terre, et pourtant il ne s’est jamais mis à la place de Dieu. Dans son humilité et son abaissement, il se faisait appeler le Fils de l’homme. Il était de la même nature, de la nature divine, et pourtant il s’est humilié et s’est placé, même en dessous des anges, même en dessous des hommes ! L’accomplissement de la loi, c’est d’aimer nos frères.

    Lorsque nous jugeons, nous nous plaçons dans une position de supériorité, dans une position de juge. Nous devenons juges de la loi que Christ a accomplie par l’offrande de son corps. Apprendre à se dépouiller est d’une grande difficulté pour la chair, voilà pourquoi nous devons faire appel à Dieu qui juge tout parfaitement et qui nous rend justice. À lui seul soit la gloire pour sa justice parfaite et son don ineffable ! C’est par ce don précieux que notre coeur de pierre est transformé en coeur de chair et que « l’amour a été répandu dans nos coeurs ». Aussi faut-il demeurer dans cet amour et persévérer à manifester ce coeur de chair ! Sinon, nous allons nous endurcir par le péché.

    9 – Nos paroles de jugement endurcissent notre coeur

    5 Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur coeur, il dit à l’homme : Etends ta main. Il l’étendit, et sa main fut guérie.


    Dans cette histoire, les pharisiens critiquaient Jésus à cause du sabbat. Jésus remarquait avec tristesse et effroi l’endurcissement de leur coeur, qui les aveuglait. Un jour, dans une église où j’étais, une famille était si endurcie qu’elle ne réalisait pas qu’en blessant le pasteur et en voulant à tout prix établir ce qu’ils pensaient être juste, ils faisaient du mal à toute l’église et à des nouveaux convertis. Quel malheur ! 

    La critique et la calomnie endurcissent notre coeur. N’oublions pas que notre conscience peut devenir cautérisée (1 Tm 4:2), faible et souillée (1 Cr 8:7).

    Le prophète Jérémie, sous l’ancienne alliance, demandait à Dieu de livrer les injustes à l’endurcissement de leur coeur. C’est ce que Dieu a fait avec Pharaon. Dieu a « cuit » le coeur de Pharaon comme on cuit un oeuf. La nature du coeur de Pharaon est restée la même : Dieu a juste fait ressortir sa nature en le « cuisant ». Il l’a livré à l’endurcissement.

    Lorsque des situations contraires se lèvent contre nous, les réactions que nous manifestons mettent en évidence ce qui se trouve dans notre coeur. Alors, posons-nous la question : « Suis-je en train de manifester le coeur de mon Père, ou le coeur de mon ancien père, le diable ? ».

    10 – Nos paroles de jugement sont entendues par Dieu. Elles ne lui sont pas agréables

    2 Ils dirent : Est-ce seulement par Moïse que l’Eternel parle ? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle ? Et l’Eternel l’entendit.


    Comme nous l’avons dit plus haut, la crainte de Dieu nous fait réaliser qu’en tout temps Dieu est à nos côtés. Dans ce passage de Nombres 12, Myriam et Aaron se sont permis d’émettre un jugement contre Moïse, en utilisant en outre l’autorité de Dieu. La Bible précise ici, et à plusieurs reprises, que Dieu entendit. Oui, Dieu entend chacune de nos paroles.

    36 Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée.


    Comme dit le proverbes français, nos paroles ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd. Nous savons que Dieu entend, et Dieu n’entend pas seulement nos louanges, il entend aussi tout le reste. Nos paroles sont même inscrites dans le livre de Dieu. Que nos coeurs cherchent à plaire à Dieu, non pas seulement le dimanche matin à l’église, mais en tout temps et en tout lieux !

    11 – Nos paroles de jugement prononcées contre des serviteurs de Dieu amèneront un jugement contre nous

    Rien qu’en lisant une telle déclaration, le coeur de plusieurs se soulèvent : « Quoi, les pasteurs sont-ils plus importants que nous ?« . Si telle est votre pensée, alors vous avez un problème à régler dans votre coeur au sujet de l’autorité de Dieu et de la soumission aux autorités spirituelles. Car c’est exactement ce genre de paroles qui a apporté un jugement contre le peuple de Dieu, à bien des reprises. Nous savons que Myriam a expérimenté un jugement divin : elle est devenue lépreuse et a du sortir du camp (Nombres 12). Elle qui pensait pouvoir prendre la place du serviteur de Dieu Moïse que Dieu avait oint par une onction ministérielle, elle fut frappée par la honte, par la lèpre, devant sortir du camp. Sous l’ordre de Dieu, Myriam fut donc exclut du camp pour un temps :

    15 Marie fut enfermée sept jours en dehors du camp; et le peuple ne partit point, jusqu’à ce que Marie y fût rentrée.


    J’ai vu des hommes parler contre des serviteurs de Dieu. Plusieurs en sont morts, d’autres ont été frappés par la maladie, d’autres encore ont vécu le divorce et la division à cause des jugements qu’ils ont prononcés contre des serviteurs de Dieu.

    12 – Nos paroles de jugement prononcées contre un homme qui possède une onction du ministère apporteront un plus grand jugement que si nous parlons d’un homme qui ne possède pas cette onction

    S’il est vrai que le péché ouvre la porte à toutes sortes de conséquences négatives (mort, maladie, absence de paix, absence de direction divine, absence de révélation, échecs répétés, etc.), et que le jugement contre des croyants apportent un jugement contre nous, le jugement contre des serviteurs de Dieu apporte un jugement différent et d’une plus grande importance. 

    David dira : 

    16 Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse, Contre Aaron, le saint de l’Eternel. 17 La terre s’ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se referma sur la troupe d’Abiram; Lire la suite


    David précise ici qu’ils n’ont pas parlé contre n’importe qui, mais contre le Saint de l’Éternel, ce qui veut dire littéralement : « Le consacré, celui qui a été consacré et mis à part pour servir Dieu ». Il s’agit d’un « Oint » de l’Éternel. Dans la nouvelle alliance, nous savons que si nous sommes nés de nouveau, nous avons une onction, l’onction de la nouvelle naissance. Mais l’onction ministérielle est différente. On ne touche pas à l’Oint de l’Éternel*, on ne touche pas à celui qui a été mis à part et consacré à Dieu. S’il est vrai que les persécuteurs des chrétiens touchent à la prunelle des yeux de Dieu en nous faisant du mal, ceux qui parlent contre des serviteurs de Dieu touchent à Celui qui les a envoyés et investis de leur mission ministérielle.

    * Note MAV: je mets cette remarque car un abus effarant a été fait de ce verset, justement pas des hommes , ou bien qui n’étaient pas «  oints », ou qui n’acceptaient pas d’être repris par qui que ce soit, même pour des choses très graves. Car si notre frère pèche, nous avons le DEVOIR d’aller le reprendre, par amour, qu’il ait un titre ecclésial ou non, et s’il persiste, de le dire publiquement (Lire Mt 18). La Parole nous dit aussi qu’on ne doit  juger que sur la foi de deux ou trois témoins. Elle parle bien sûr de témoins directs, non sous influence, ne pouvant pas avoir de parti pris pour n intérêt personnel, et indépendants les uns des autres. Car il y a aussi des loups AVÉRÉS qu’il faut savoir dénoncer, comme l’ont fait les apôtres (pour Alexandre, Hyménée, Diotrèphe…), car l’urgence est de préserver les brebis et les agneaux !

    Dans Nombres au chapitre 16, Qoré et plusieurs hommes prirent l’initiative de se soulever contre Moïse avec 250 hommes qu’ils soudoyèrent. La Bible précise que ces 250 hommes étaient parmi les princes de la communauté, de ceux que l’on convoquait aux réunions et qui étaient des gens de renom. En gros, aujourd’hui, ce serait des responsables dans les églises, des personnes faisant partie du Conseil de l’église. C’est souvent par là que le diable passe pour créer des divisions et détruire les églises.

    3 Ils s’assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent : C’en est assez ! car toute l’assemblée, tous sont saints, et l’Eternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Eternel ?


    Ces gens pensaient faire preuve de discernement spirituel. Ils étaient convaincus que Moïse et Aaron s’élevaient par orgueil au-dessus de l’assemblée, comme s’ils ne reconnaissaient pas la valeur de chacun de ses membres. Aujourd’hui, beaucoup de rebelles, de ceux qui n’aiment pas « les pasteurs », se liguent contre les ministères, disant sans cesse que les membres d’églises ont les mêmes droits, la même valeur aux yeux de Dieu, la même position que tous les autres. Oui, un pasteur, ou un ministère, est avant tout un chrétien, un enfant de Dieu. Cependant il y a sur sa vie une onction sainte qui le place dans une position d’autorité spirituelle qu’un croyant ne possède pas. Le croyant possède l’onction de la nouvelle naissance et une position spirituelle assis avec Christ, mais il ne possède pas l’onction du ministère. Oui tout chrétien possède le ministère de la réconciliation, mais seuls les « Dons ministères »* possèdent l’onction du ministère.

    * Note MAV: Là encore, il ne faut pas sous-évaluer le fait qu’aujourd’hui il y a quantité « de serviteurs (de qui?) » auto-proclammés, qui  n’ont embrassé la « carrière pastorale » (ou autre) que pour en vivre et se paître eux-mêmes, sans compter l’aura que confère le titre de « pasteur », ou « prophète » (ou autre) et qui attire toute une faune de gens que Dieu n’a jamais appelés: on les reconnît à leurs fruits…. De l’autre côté, la plupart du temps, ceux qui cognent sur des oints de Dieu n’ont de fait aucun discernement pour distinguer entre les vrais et les faux serviteurs, et ne sont pas mandatés par Dieu pour les démolir de leur langue ou de leur plume. Dans la Bible, ce sont toujours d’autres oints, vrais serviteurs de Dieu, qui ont eu autorité pour déclarer publiquement que tel ou tel était à fuir ou qu’il était dangereux. Aujourd’hui, beaucoup s’auto-proclamment « sentinelle de Dieu », et entreprennent sur la toile une oeuvre de démolition systématique de certains vrais ministères, au seul motif, au final, que ces ministères sont connus. Leur réelle motivation n’est pas l’amour des brebis, mais l’orgueil et la jalousie. C’est eux qui seront sévèremment jugés. J’ai vu, tout au long de ma route avec Jésus, un jugement terrible tomber tôt ou tard sur ces sentinelles » qui se croient justes mais qui sont aveugles sur leurs véritables motivations, et cela a contribué à me donner une sainte crainte de Dieu !

    11 Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, 12 pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ,


    Ces dons existent pour les saints. Au niveau du positionnement spirituel dans l’Église, nous sommes tous des enfants de Dieu sanctifiés. Oui, nous sommes saints. Mais au niveau du positionnement d’autorité spirituelle dans l’Église, il y a les ministères d’un côté, et les saints de l’autre. 

    Qoré et les autres ont dit : « Nous sommes saints nous aussi ». Oh oui, nous sommes saints lorsque nous marchons avec Dieu et que nous nous plaçons sous la sainteté de Dieu. Mais après avoir déclaré ceci, Qoré a apporté un jugement, accusant Moïse et Aaron de s’élever au-dessus du peuple de Dieu. Ils ont jugé le coeur et les motivations de ces serviteurs de Dieu. Ne jugez jamais les motivations. Dieu seul est juge. Confiez-vous plutôt en Dieu et marchez dans l’amour et la simplicité de Christ. Moïse va leur dire :

    9 Est-ce trop peu pour vous que le Dieu d’Israël vous ait choisis dans l’assemblée d’Israël, en vous faisant approcher de lui, afin que vous soyez employés au service du tabernacle de l’Eternel, et que vous vous présentiez devant l’assemblée pour la servir ?


    Qoré et les autres étaient des « ministères d’aide ». Aujourd’hui il s’agirait de chantres, de conseillers, du protocole, de personnes à l’accueil.. C’est ce qu’on appelle les ministères d’aide, qui existent pour assister les dons-ministères (pasteurs, prophètes, etc.) et le peuple de Dieu. Ce sont des assistants, qui ne possèdent pas d’onction ministérielle. L’onction du pasteur, du « don-ministère », coule sur eux et leur donne une capacité.

    Bien des gens commençaient à vivre de belles choses dans l’onction alors qu’ils étaient soumis à leur autorité spirituelle, mais lorsque leur coeur se sont enflés, qu’ils se sont rebellés et ont quitté l’église, l’onction n’était plus là. Faites attention.

    Moïse voulut appeler deux responsables, Datan et Abirâm, mais ceux-ci ne voulurent pas obéir. Combien de fois dans l’Église ceci est arrivé ! Une personne se soulève contre le pasteur, et ce pasteur demande de l’aide à des gens qu’il pensait être fidèles, pour s’apercevoir qu’eux aussi ont été infectés et qu’ils se sont rebellés.

    Ces gens ont commencé à mal parler contre Moïse, entre autre en disant : « Veux-tu encore t’imposer à nous ?!.. Ces gens ne sont pas aveugles ! Nous ne viendrons pas ! ». Ils refusèrent d’obéir à Moïse.

    Moïse n’avait rien fait de mal. Oui, les pasteurs et autres ministères sont imparfaits et font parfois de grosses erreurs, mais les assistants sont là pour les assister, pas les détruire ou les affaiblir ! Quelqu’un a dit que « lorsqu’un ministère d’aide n’aide plus, il ne remplit plus sa fonction ». Lorsqu’un assistant n’assiste plus, il ne remplit plus sa fonction non plus ! Aidons-nous ? Assistons-nous ? Ou détruisons-nous ?

    Chacun présenta alors son offrande. Qoré, les 250 hommes présentèrent leur brasier, pensant que leur offrande serait agréable à Dieu. Ils étaient convaincus, non seulement d’avoir raison, mais d’aider Dieu et de répondre au désir de Dieu !! Il existe des gens qui en ce moment sur internet, sont convaincus en parlant contre de véritables serviteurs de Dieu, d’aider Dieu et de remplir un rôle auquel Dieu les aurait appelés ! Attention mes frères et soeurs, à ne pas vous nourrir dans les poubelles qu’ils vous proposent ! 

    13 Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ.


    Si vous mangez de leur poison, vous serez dans la confusion et vous n’aurez plus confiance en personne qui est oint de Dieu ! Vous n’aurez plus confiance que dans les loups, qui pensent savoir tout sur tout le monde. 

    12 Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles.


    Le jugement ne sera pas le même si nous parlons contre l’onction de Dieu, contre l’Oint de Dieu. Souvenez-vous que les guêpes peuvent piquer des êtres vivants de la même nature qu’elles, mais que lorsqu’elles piquent un être humain, c’est au prix de leur vie ! Nous pouvons « piquer » nos frères et nos soeurs et ils peuvent se retourner contre nous, mais si nous piquons une personne qui possède l’onction du ministère, il y a un véritable danger sur nos vies.

    28 Moïse dit : A ceci vous connaîtrez que l’Eternel m’a envoyé pour faire toutes ces choses, et que je n’agis pas de moi-même. 29 Si ces gens meurent comme tous les hommes meurent, s’ils subissent le sort commun à tous les hommes, ce n’est pas l’Eternel qui m’a envoyé; Lire la suite


    Tout commes les dix espions qui s’élévèrent contre Moïse dans le désert, tous ces hommes moururent, frappés du jugement de Dieu. Ne jugez pas un oint de Dieu, et si vous l’avez fait, repentez-vous maintenant d’avoir jugé, sincèrement. Cela est un grave péché devant Dieu.

    17 Ces jeunes gens se rendaient coupables devant l’Eternel d’un très grand péché, parce qu’ils méprisaient les offrandes de l’Eternel.


    En parlant contre un enfant de Dieu, en parlant contre un Oint de Dieu, nous profanons le Seigneur lui-même, nous profanons l’onction. 

    5 C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des coeurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due.


    Vous êtes bénis en Jésus, vous qui marchez dans la sainteté et la crainte de Dieu.

    Dans son amour et dans l’espérance en Dieu que cet enseignement portera un bon fruit paisible dans votre vie.

    Jérémy Sourdril

    http://www.enseignemoi.com/jeremy-sourdril/texte/12-choses-a-savoir-sur-le-fait-de-juger-les-autres-28406.html

     

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