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    De la tristesse à la joie !
     

    Depuis toute petite, j'ai toujours cru en Dieu. Je savais que l'on n'était pas seul sur cette terre. Je suis née d'une mère orthodoxe tandis que la famille de mon père est en partie musulmane ! Je n'ai jamais pratiqué une de ces deux religions, car mes parents ne les pratiquaient pas. J'ai eu une enfance plutôt difficile, et une adolescence identique. Ma mère était séparée de mon père depuis que je suis toute petite. Pendant mon adolescence elle a rencontré quelqu'un avec qui elle est aujourd'hui mariée. Je crois bien que j'ai vécu les pires années de ma vie en vivant dans la même maison qu'eux. A l'école, je n'étais pas une élève brillante, je faisais beaucoup de bêtises (sans doute pour me faire remarquer). A la maison je pleurais souvent dans mon coin, et je n'avais pas beaucoup le sourire. De temps en temps pour me réconforter je priais dans ma chambre avant de dormir. Bien évidemment, je le faisais à ma manière mais je pense que c'est la meilleure façon de prier car c'est souvent les prières les plus vraies et les plus sincères envers le Seigneur. Je priais pour avoir une vie meilleure, une vie où je rigole, où j'ai la joie. J'allais dans les églises catholiques allumer un cierge (je rappelle que je croyais en Dieu mais je n'étais pas en Christ à cette époque). Tout ce que je faisais c'était pour m'évader, pour avoir un sentiment de réconfort dans mon cœur.

    Arrivée à l'âge de 18 ans, j'ai trouvé un petit job pour les vacances histoire de me faire un peu d'argent de poche. Mais le problème, c'est que je devais travailler le week-end pour mon beau-père. Il était impossible que je reste toute seule à la maison un week-end entier, car lui et ma mère partaient en camping. Pour que je ne puisse pas démarrer ce contrat de travail, il a envoyé une lettre à l'employeur en leur disant tout simplement qu'il ne fallait pas me faire confiance, que j'allais voler dans la caisse, etc. Pour moi c'était une humiliation, et puis ce n'était toute façon que des humiliations, des mauvaises paroles envers moi qui m'ont poursuivie une bonne partie des années qui arrivaient. Je suis partie de la maison l'année de mes 18 ans. Sans un sous, sans rien. J'étais hébergée par pas mal de copines et je peux vous assurer que ce n'était pas facile du tout. N'ayant pas profité d'une adolescence "normale"(selon mon point de vue d'avant !), je sortais en boîte pour me rattraper. Tous les week-ends je sortais, je menais une vie pas très saine, pour moi c'était une évasion de plus dans ma tristesse. Cela a duré quatre ans environ.

    Par la suite j'ai rencontré un garçon (mon ex petit ami). Avec l'accord de sa mère, ils m'ont proposé de m'héberger afin que je trouve du travail et ensuite

    logement. Mais là encore, ce n'était pas facile du tout ! La mère de mon ex était dans l'occultisme, elle allait voir des marabouts pour toutes sortes de problèmes qu'elle traversait. J'étais dans une maison où je me sentais mal, où régnait une présence malsaine. Je réalise que Dieu était avec moi depuis le début en m'évitant de faire certaines erreurs, et surtout qu'il veillait sur moi. Par le biais du travail de mon ex petit copain, on a pu trouver une chambre dans un foyer. On a pu quitter cette maison et continuer notre vie. Deux ans plus tard, on a repris contact avec sa mère : elle avait clairement changé, elle avait donné sa vie au Seigneur. Je ne l'ai plus reconnue, elle avait complètement changé ! (Je vous ai épargné un petit passage où j'ai vécu un an à l'hôtel et en collocation. Pendant cette période, un ami que je connaissais avait donné sa vie à Jésus et m'avais invitée dans son église. J'ai ressenti une présence de bonheur. C'était la présence de Dieu, mais je ne le savais pas encore, et je ne cherchais surtout pas à en savoir plus ! Quand j'y repense, cela fait déjà dix ans que je suis dans le Seigneur !). Pour revenir à la mère de mon ex, c'est elle qui a pris l'initiative de me parler de Jésus, de ce qu'il avait fait pour elle par ses délivrances. J'ai tout de suite accroché et elle a été ma mère spirituelle pendant un an. J'ai donné ma vie à Jésus lors de la convention pentecôte à Bercy. J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup pleuré au moment où j'ai donné ma vie au Seigneur ! Beaucoup de larmes ont coulé et en vous écrivant ce témoignage, je ressens encore ce moment de bonheur. J'ai reçu le Saint-Esprit à cet instant même, j'ai grandi très vite dans le Seigneur, j'allais partout annoncer que Jésus m'avait sauvée. J'avais le feu de Dieu en moi !

    J'ai eu beaucoup d'attaques aussi de l'ennemi. Il a fait que mon ex ne me parlait plus car j'étais dorénavant du côté du Seigneur et tout ce que je faisais avant ne faisait plus partie de ma vie ! Le Seigneur m'a demandé de quitter cet homme : c'est ce que j'ai fait en lui obéissant car la situation ne pouvait plus durer de toute façon. Je m'enervais tous les jours, je m'endormais avec la colère, j'ai vécu des choses insoutenables. Mais Dieu a toujours été présent dans ma vie. Je vous ai épargné certains passages de ma vie avant Jésus, mais pour vous dire que Dieu m'a entendue, il a entendu mes prières que je faisais étant petite. Je le cherchais au fond de moi, et il est venu à moi il y a trois ans ! Dieu est vivant, Jésus est vivant et il est si merveilleux !

     Il a complètement changé ma vie, il m'a délivrée de beaucoup de choses, il a guéri les blessures de mon cœur, il m'a appris à pardonner, il m'a sortie de tous mes problèmes, il a effacé certaines dettes qui m'empêchaient d'avancer. Il a mis en moi ce feu qui brûle et qui brûlera toujours ! Certes, je traverse des déserts mais Dieu est avec moi tout le temps. Si tu te sens perdu, si tu ne sais pas où te diriger, n'oublie surtout pas que ce n'est pas l'homme ou la femme que tu as en face de toi qui va régler tous tes problèmes, mais c'est Jésus ! Que tu le veuilles ou non, tu dois choisir entre le bien et le mal, tu ne peux pas être entre les deux. J'ai décidé de choisir le bien, c'est à dire le royaume de Dieu. Et j'ai fait un choix merveilleux ! C'est une grâce de chaque jour d'être l'enfant de Dieu, d'avoir le Saint-Esprit en soi, de connaître des moments spéciaux avec notre Sauveur. Tu peux chercher tous les plaisirs sur cette terre qui te feraient du bien mais c'est éphémère, ça ne durera pas. Le vrai bonheur ce n'est pas ce que tu crois avoir, mais c'est d'avoir Jésus dans ta vie !

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    Témoignage : J’ai été la maîtresse d’un prêtre …

    Témoignage : J’ai été la maîtresse d’un prêtre …

    Extrait du Bulletin PJ3

    «  J’avais 19 ans, j’aimais Dieu profondément et voulais le servir. Ce que je faisais avec conviction à travers mes activités dans l’église (scoutisme, nc, chorale, etc …. ) Je passais effectivement beaucoup de temps avec des personnes très engagées, entre autres, des ecclésiastiques. Une de mes meilleures amies de l’époque était « sœur ». On m’a d’ailleurs souvent suggéré de m’engager dans un ordre religieux .. Mais mon désir de liberté et mes convictions théologiques allaient à l’encontre de ce type d’engagement et, au fond de moi, je savais que je désirais être épouse et mère.

    Ma personnalité, les circonstances et mes fréquentations du moment, tout était favorable à la triste histoire qui suit:

    Je n’ai pas vu venir ….. je ne sais pas encore aujourd’hui comment et pourquoi je n’ai pas su … je n’ai pas pu …. je n’ai pas osé dire NON à un prêtre de 13 ans mon aîné …. et en peu de temps je me suis retrouvée dans son lit !! l! au presbytère ….

    Dans le fond de moi ce n’est pas ce que je voulais, mon rêve était de rester pure jusqu’au mariage. Je me sentais sale, impure, manipulée, je pressentais que j’étais le jouet entre les mains d’un homme vicieux et sans scrupules. Mais une partie de moi espérait l’impossible : et s’il m’aimait réellement…? s’il abandonnait la prêtrise …? s’il m’épousait ?

    J’étais prête à le suivre dans ce sens et lui en parlais …. je me sentais liée à lui, « sa femme ». Raisonnement primaire et innocent, vu l’homme qu’il était. Mais ma loyauté et mon caractère entier, honnête, me poussaient dans cette voie. Il restait sourd à mes dires, lointain et distant. La seule chose qui comptait pour lui : nos RDV secrets, du sexe et encore du sexe .et c’est tout ! Pas de tendresse, pas d’amour.

    STRESS énorme…mensonges…cachotteries…craintes…culpabilité…souffrance …sentiment de perte des rênes de ma vie …. ce furent des mois de détresse ….. de solitude extrême, de peur de grossesse et de désespoir.

    Voyant mon insistance pour que notre liaison prenne un sens, gagne en profondeur, se projette dans l’avenir, il fut soudain agacé de mes propos et me laissa tomber comme un kleenex, sans une demande de pardon, sans un mot d’amour, sans RIEN …. .i1 demanda sa mutation et partit dans une autre paroisse ….

    Me voila libérée mais détruite intérieurement, ne pouvant en parler qu’à un cercle très restreint d’amis, lesquels ne savaient pas du tout comment m’aider et n’ont rien pu faire pour moi ….

    Il me fallut bien des années pour me remettre émotionnellement de ces moments difficiles.  J’insiste aujourd’hui sur le fait que cette malheureuse aventure a modifié le cours de ma vie et les choix qui ont suivi. Encore aujourd’hui ; j’en subis les conséquences.

    Je demande pardon à Dieu pour mon péché; je suis convaincue que les relations sexuelles ne sont bénies et sources de bonheur QUE DANS LE CADRE DU MARIAGE. Je reconnais ma faute et me faiblesse. Néanmoins j’avais 19 ans, j’étais pure, et j’ai été piégée. Je n’ose pas dire violée car je n’ai pas dit NON, mais j’étais manipulée.

    – Le prêtre en question me donnait comme argument qu’il avait fait le vœu de célibat mais pas de chasteté! Quelle honte! C’est tout à fait anti-scripturaire !

    – Il me disait m’aimer, j’étais assoiffée d’amour, comme toute jeune fille de mon âge. En fait le plus grand signe d’amour aurait été de me respecter ! Je pense qu’il ne m’a pas aimée mais convoitée et désirée sexuellement !

    – Il m’a abandonnée sans explication …..

    Voila un concentré de cette période de ma vie. Inutile d’aller plus dans les détails.

    Plus de 10 ans après, je lui ai écrit pour lui demander pardon d’avoir été une pierre d’achoppement sur son chemin, et pour reconnaître ma part de péché.

    Il m’a répondu ….. quelle déception … aucune peine … aucune repentance ….. RIEN …. que du vide dans sa lettre.

    Comment un tel homme peut enseigner la parole de Dieu ? Je lui ai pardonné. Je ne suis pas son juge, c’est entre lui et Dieu !

    Pour ma part, je déconseille vivement à toute femme aussi amoureuse soit-elle de vivre en concubinage avec un prêtre.

    Si l’amour est au rendez vous, ce que je crois possible et même souhaitable, qu’il rompe son engagement et qu’il se marie.
    Une relation vécue dans le compromis ne peut être que cause de dépression et destructrice pour l’être intérieur.

    Ceci est mon histoire, je ne pense pas qu’il soit bon de la comparer aux autres histoires de femmes ayant aimé ou aimant aujourd’hui un prêtre.
    Que chacun, chacune s’examine soi même devant Dieu. »

    Anonyme

    https://pleinjour.wordpress.com

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    DE DIEU: YEDIDYA MARIUS ISRAEL)

     

    CETTE VIDEO FERA COULER TES LARMES: (SERV. DE DIEU: YEDIDYA MARIUS ISRAEL)

     

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    Témoignage très Émotionnelle qui va vous faire pleurer!

     

    TÉMOIGNAGE

    TRÈS ÉMOTIONNELLE qui va vous faire pleurer!

     

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    Dieu, prends ma vie, je mets fin à mes jours…

    Dieu, prends ma vie, je mets fin à mes jours…

    Je suis né en 1956. J'ai grandi dans une famille sans grands problèmes et il serait faux de dire que j'ai vécu une enfance malheureuse. Dans le village où j'ai grandi, il y avait tant d'églises de toutes dénominations, qu'elles devaient certainement être plus nombreuses que les bistrots. Elles ne m'intéressaient pas, je préférais les bistrots. Passionné de bagnoles comme la plupart des garçons de mon âge, j'ai fait un apprentissage de mécanicien sur autos pendant quatre ans, pensant trouver ma voie…Durant mon apprentissage, un nouvel apprenti, Philippe, commença lui aussi ce métier. On s'entendait bien, même si chacun avait sa passion. Si lui, était passionné par les autos et la musique, (il est devenu chanteur…), de mon côté je préférais faire la fête, boire plus que raison, fumer de la drogue et à toucher à tout ce qui pouvait me procurer du plaisir, ces passions allaient me conduire vers la souffrance et le malheur. J'ai terminé mon apprentissage et mes illusions d'avoir entrepris le plus beau métier du monde se sont vite estompées et ont fait place à la dure réalité : « Quoique tu fasses il faut bosser pour gagner ta croute ». Alors j'ai quitté le monde de l'automobile et j'ai perdu de vue mon ami Philippe, que j'allais retrouver bien des années plus tard dans des circonstances aussi étonnantes qu'imprévues…

    En 1980, je me suis marié, en pensant que c'était pour la vie. Nous avons eu trois enfants, les plus beaux du monde. J'étais émerveillé de la naissance des mes trois enfants: ils devenaient ma raison de vivre. Mon caractère curieux, une soif de vivre quelque chose de grand et de fort m'ont conduit sur les chemins, de la drogue, du sexe, de l'alcool et des sciences occultes ….. J'ai lu des tas de livres là-dessus. Je suis allé voir des gourous, des sectes. J'ai fait des expériences qui m'ont terrifié et j'ai acquis un certain pouvoir que je ne savais pas venir tout droit de l'enfer. Tout cela me passionnait et me faisait peur à la fois. Je savais que ces choses n'étaient pas bonnes mais je les faisais quand même. Je ne faisais pas le bien que je voulais faire et je faisais le mal que je ne voulais pas faire…C'était terrible…Tout ça n'arrangeait rien à notre couple qui battait déjà de l'aile…. j'en souffrais terriblement, mais je ne savais que faire… j'étais désespéré… Un jour, en 1991, la mère de mes enfants m'a annoncé qu'elle me quittait. Tout était fini. Une tristesse indéfinissable s'emparait de mon cœur, mais elle fut bien vite remplacée par une consolation : je pourrais enfin vivre librement, faire la fête comme je l'entendais, fumer tous les pétards que je voulais et boire à ma guise : Maigre consolation qui allait m'entraîner rapidement dans les profondeurs des ténèbres et de la détresse. Seul dans mon appartement, je pleurais toutes les larmes de mon corps sur cette vie gâchée et perdue qu'était la mienne. Seule la présence de mes enfants me donnait la force de continuer à vivre et à continuer. Mais à continuer quoi ???



    Un après-midi d'août 1992, alors que je chargeais ma voiture pour partir en vacances avec mes enfants, une voiture s'arrête près de moi et qui vois-je, mon ami, Philippe, l'autre apprenti. Après toutes ces années, le voilà qui réapparaissait dans ma vie. Quand je lui ai dit que j'étais sur le point de divorcer, il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit : « Jésus peut changer ta vie ! » Mes amis, quelle audace, quelle folie, me dire ça en pleine rue, à moi, l'incroyant, l'infidèle, le rebelle. Non mais ça va pas la tête ? Il a eu de la chance que j'avais les mains occupées…. Non mais des fois…! Il m'a encore dit qu'avec Jésus, on pouvait tout recommencer…Moi, recommencer ? Ça va pas ??? Je vis une galère et lui me parle de recommencer…. ? Non merci j'en avais déjà bien assez comme ça ! Puis rentré de vacances, je suis allé chez lui car il m'avait invité pour partager son repas. Bien sûr, je m'attendais à entendre parler de Jésus au moins durant une heure, mais j'en ai entendu parler durant DEUX heures….Deux heures durant lesquelles Philippe m'expliquait qui était Jésus, ce qu'il faisait. Il me témoignait de choses vécues avec Lui. Quand je suis reparti, j'étais quand même perplexe : et si c'était vrai tout ça ? Philippe avait suscité en moi le désir de prier et de connaître Jésus. Je commençais à prier, à méditer, je fumais et buvais un peu moins : Dieu m'aidait quand même un peu dans ma galère. Mon esprit était occupé par autre chose que par mes crises de lamentations sur moi-même. Mais, le mercredi soir 14 octobre 1992, tout est revenu comme avant : la drogue, l'alcool, les désirs sexuels, le désespoir. Je n'en pouvais plus, j'étais à bout de souffle.



    C'est alors que je décidai d'en finir avec la vie. Même mes enfants ne me retenaient plus. Plus rien ne me retenait. Le trou dans lequel j'étais tombé était trop profond. Il n'existait pas de corde assez longue pour venir me chercher et il n'existait pas de lumière assez forte pour chasser les ténèbres qui m'entouraient…C'était la fin. Je quitterai ce monde sans aucun regret. J'avais tout essayé, même Dieu. Alors, la peur au ventre, les yeux pleins de larmes comme jamais, je suis tombé à terre sur mes genoux, j'ai levé le poing vers le ciel et j'ai adressé cette prière à Dieu : « Dieu, si tu existes, si tu es aussi puissant que le dit mon copain Philippe, alors je te pose un défi. De ma vie je n'en veux plus, alors prends-la ou je mets fin à mes jours. Je te donne jusqu'à samedi midi. Amen. » Puis j'ai attendu. Il ne s'est rien passé. J'avais perdu mon défi. J'avais osé défier Dieu et il ne m'avait pas répondu. Tout était dit. Samedi à midi, je mettrai fin à mes jours. Mais, le lendemain, Philippe me téléphonait et m'invitait à l'accompagner dans son église à l'occasion d'une soirée d'évangélisation donnée par un prédicateur de passage. C'est bien la première fois que j'allais mettre les pieds dans une église évangélique, sans aucun soupçon de ce qui m'attendait ….

    C'était la première fois que j'entendais prêcher l'Évangile. Le gars parlait de l'amour de Jésus mort sur une croix pour payer les fautes de chacun, pour payer MES fautes. Il disait aussi que Jésus allait revenir et que l'on devait être prêt et que si on ne l'était pas, il serait trop tard. Il disait encore que Jésus pouvait changer les vies. J'étais profondément touché par ses paroles, comme hypnotisé. Tout mon être vibrait. Quelque chose que je ne connaissais pas est venu sur moi. C'était bon. Merveilleux. J'étais troublé jusqu'au plus profond de mon être. J'avais envie de pleurer, mais j'étais bien trop orgueilleux pour lâcher mes larmes au milieu de toutes ces personnes. Puis il a fait un appel : « Que ceux qui veulent donner leur cœur au Seigneur Jésus lèvent la main et s'avancent. » Sans réfléchir, comme poussé par je ne sais quoi, j'ai levé la main et une force invisible m'a poussé à m'avancer. Le prédicateur a prié pour moi et en me regardant droit dans les yeux m'a dit : « Toi, ta vie va changer… » Ce soir là, j'ai été délivré instantanément de la drogue et de l'alcool.



    Le lendemain, en regardant dehors, il me semblait que le décor avait changé. Le ciel, les oiseaux, les arbres avaient changé. Mais en fait c'est moi qui avais changé. Mon désir de suicide a été effacé de ma mémoire. Je ne voyais plus le monde comme avant. Tout avait changé. Je priais Dieu et enfin ma vie avait un sens. A mon tour je parlais de Jésus autour de moi. Parfois, on se moquait de moi, parfois on m'écoutait. Je n'avais plus que ça en tête : parler de Jésus. A tous ceux que je rencontrais, je leur parlais de Jésus. Je leur racontais les merveilles qu'il accomplissait dans ma vie. Je leur disais que s'il agissait dans la mienne, il n'y avait aucune raison qu'il n'agisse pas dans la leur. Et il le faisait : j'ai vu des gens donner leur cœur au Seigneur. J'ai vu des gens être guéris, retrouver un sens à leur vie, j'en ai vu d'autres se moquer et rire de moi. Mais cela m'était égal. Je revenais d'un trou trop sombre et trop profond pour me soucier de leur moquerie. L'amour de Dieu qui avait chassé les ténèbres qui m'entouraient était si fort en moi, que je ne voulais plus me taire.



    Puis en 1995, après que Dieu m'ait restauré, j'ai rencontré Angéline que j'ai épousé l'année suivante. Elle est née en 1959 et, délaissée par le père de ses enfants, elle est restée seule avec ses deux enfants durant neuf années avant que nous nous rencontrions. Nous avons la même passion pour Jésus, dès lors nous n'avons qu'un seul but: parler de Lui. Nous tentons de saisir toutes les occasions de témoigner de l'amour de Dieu autour de nous. Nous avons eu l'occasion de témoigner, dans les églises, les groupes de jeunes et même plusieurs fois à la télévision. Ensemble, nous avons vu des miracles se produire sous nos yeux. Une femme a été guérie de la gangrène, une autre a retrouvé l'usage de son œil perdu. Bien sûr, il n'est pas toujours facile de vivre dans une famille recomposée, mais là encore nous voyons la main de Dieu agir et nous ne pouvons qu'encourager les personnes concernées à placer leur confiance en Lui, à ne regarder qu'à Lui, à Lui faire confiance quelles que soient les circonstances. En 2006, afin de témoigner que Dieu agit encore aujourd'hui au plus grand nombre, nous avons créé le site internet.



    En avril 2008, j'ai quitté mon activité lucrative pour répondre à l'appel de Dieu pour le servir à temps plein. C'est ainsi qu'un mois plus tard, nous avons été invités en Afrique pour une tournée d'évangélisation et d'enseignements. Depuis nous y sommes retournés plusieurs fois, et à chaque fois Dieu a confirmé la prédication de sa parole par des signes et des miracles qui nous accompagnaient. Nous partirons encore pour une autre mission, mais cette fois en terre canadienne, convaincus que Dieu nous y appelle pour y accomplir ce à quoi Il nous appelle : témoigner encore et toujours….

    MichelBeguelin

     

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