• Les blessures du passé

    Tout le monde connaît ce malaise intérieur causé par des événements douloureux de la vie et/ou par des paroles destructrices de personnes de notre entourage. Des plaies ouvertes dans l’âme qui ne semblent pas  se refermer avec le temps. Des émotions douloureuses et récurrentes qui reviennent comme un poignard dans le cœur, rien qu’en évoquant le souvenir des événements qui ont provoqué ces blessures. 

    Outre la douleur de ces blessures, qui n’a pu ressentir et vivre des blocages, conscients ou inconscients dans notre manière d’être ? : une impossibilité de faire certaines choses quand bien même nous en ayons les compétences, l’obligation de nous comporter d’une certaine façon même si nous aimerions parfois « lâcher prise », voire même des symptômes somatiques plus ou moins importants pouvant aller des douleurs dans certaines parties du corps (dos, épaules, genoux… ou pire) ou des maladies (allergies, sinusites, gastros… ou pire).

    Nous ne sommes donc pas libres d’être la personne que l’on devrait être.  Nous avons besoin de guérison.

    Sur le plan physique, une blessure profonde non traitée finira toujours par s’infecter et peut aller jusqu’à des conséquences dramatiques. C’est la même chose pour les blessures de l’âme, ou psychologiques, ou morales et émotionnelles : ce sont des blessures à soigner également, sinon elles finiront tôt ou tard par engendrer de graves conséquences.  Les blessures de l’âme ne se voient pas, elles sont cachées au plus profond de notre être, même si en apparence, tout semble normal.  Mais elles peuvent être comme un cancer, lentement elle peut s’accentuer et faire des ravages le jour où elle fera surface.

    Comment les reconnaître ? Les blessures du passé sont multiples :

    -      Celles qui sont aigües et évidentes : décès, divorce, adultère, emprisonnement, source de honte et d’isolement, injustice flagrante, persécutions, méchanceté dans la famille ou à l’école, maltraitance, violences, alcool, inceste, viol, chocs affectifs, maladies graves physiques ou mentales, avortement… 

    -       Celles qui sont souvent, chroniques et sournoises (pas toujours conscientes) : paroles négatives, médisance, critiques, brimades, vexations, mépris, jalousie, déception, frustration, échec scolaire, chômage.
    Celles aussi causées par une relation difficile avec les parents (mère/père perfectionniste, autoritaire, légaliste, culpabilisante) ou trop protectrice, qui infantilise et rend son enfant dépendant.  Ou encore venant de parents trop laxistes (l’enfant ne trouve plus ses repères), etc…  

    Vous le comprenez, il est donc très probable que tous, nous avons des blessures, et cela dépend aussi de la sensibilité et fragilité émotionnelle de chaque personne. Certaines vont mieux réagir que d’autres. Mais pour tous, il y a des conséquences, plus ou moins marquées selon les individus.

    Quelles sont donc les conséquences ?

    Les blessures du passéCes blessures peuvent favoriser le développement d’un sentiment de rejet et d’abandon, d’une mauvaise vision de soi, du perfectionnisme et du légalisme, de rancunes, de jalousie, de fausse culpabilité, de dévalorisation, de refus de pardon, de rébellion, de frustration, d’angoisse qui pourrait être suivie de maladies psychosomatiques, de dépressions ou d’autres troubles psychiques plus ou moins graves.

    Lorsqu’il s’agit de traiter les blessures intérieures, il n’y a pas 36 solutions, il vous faudra, tôt ou tard, les affronter afin d’avancer vers la guérison. Il nous faut être guéris des blessures du passé, ne pas les laisser continuer à « pourrir » le présent et à handicaper notre vie.

    Où se trouve la guérison ?

    La guérison est un processus.  Les blessures dans l'âme ne guérissent pas comme ça, comme sur un coup de baguette magique.  Il nous faut de la patience mais surtout une bonne compréhension des choses.  Ainsi, je propose deux niveaux qu’il est bon d’examiner avec soin.

    1)      Au niveau de notre cœur : le meilleur remède, c’est le PARDON.

    Le cœur ou l’esprit de l’homme, l’être intérieur, la personnalité profonde : c’est la capacité d’aimer, de ressentir.

    Sur Internet, j’ai vu énormément de psychologies modernes, de méthodes orientales, de méditations, d’énergies positives,  sophrologie, etc. pour essayer de « faire sortir » les blessures de l’âme en  explorant son « moi intérieur ».  Mais en tant que chrétienne, pour moi, ces méthodes sont purement humaines et ne peuvent que tourner en rond, un cercle vicieux.  Je crois sincèrement  que le coeur, l’esprit de l’homme, ne peut pas trouver la liberté s’il est tourné sur lui-même, mais il la trouve quand il est tourné vers  Celui qui a la puissance pour le faire : Dieu, notre Seigneur !

    Les blessures du passéLa Bible affirme que Jésus, le Sauveur du monde venu pour libérer les hommes du péché et de la maladie (souvent de l’âme)  accueille ceux qui souffrent, ceux qui sont rejetés, angoissés, culpabilisés, révoltés, déprimés.  Il les aime et voudrait les guérir. 

    En Esaïe 61 :1-3, on voit la mission du Sauveur : « L’Esprit du Seigneur DIEU est sur moi. Le SEIGNEUR, en effet, a fait de moi un messie, il m’a envoyé porter joyeux message aux humiliés, panser ceux qui ont le coeur brisé, proclamer aux captifs l’évasion, aux prisonniers l’éblouissement,  proclamer l’année de la faveur du SEIGNEUR, le jour de la vengeance de notre Dieu, réconforter tous les endeuillés… »

     En tant qu’êtres humains, nous sommes imparfaits, nous sommes tous pécheurs et il est dit dans la Bible que « le cœur de l’homme est tortueux par-dessus tout et il est méchant « (Jérémie 17 :9) – et les blessures entre les êtres  humains en résultent.

    Dieu est bon, Dieu est pardon, c’est dans Sa nature, Il nous pardonne et nous libère par son pardon. 

    Il est écrit aussi : Matthieu 6:12  « …pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »

    Pardonner notre prochain.  Pour pardonner vraiment, il faut d’abord recevoir la révélation de son propre pardon.  Combien a coûté le prix pour notre liberté et salut ? La vie de Jésus sur la croix !  Pour chacun d’entre nous ; ne minimisons pas la valeur de cet acte !!

    Ne restons donc pas dans les chaînes de l’amertume, que ce soit envers des personnes, envers nous-mêmes, ou envers le passé !!   Si nous comprenons la liberté qu’offre Dieu à nos âmes, on ne se remet pas sous un esclavage tel que l’amertume. Pardonnons à ceux qui nous ont offensés et nous serons guéris ou en voie de guérison! Le pardon est une puissance qui libère notre âme.

    Un cœur nouveau

    Ce cœur nouveau, Dieu l’avait déjà prévu pour l’humanité, regardons dans l’Ancien Testament au Livre du Prophète Ézéchiel.  

    « Je leur donnerai un même coeur Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de leur chair le coeur de pierre Et je leur donnerai un coeur de chair », (Ézéchiel 11 :19)

    Dieu donne ce cœur nouveau à quiconque croit humblement comme un petit enfant.  Le Saint-Esprit opère cette nouvelle création en fonction de notre obéissance à la Parole, de notre authenticité à vouloir être purifié du péché et à vouloir persévérer dans la volonté de Dieu.  Nous recevons un cœur plein de foi, plein d’amour, pour Dieu et pour notre prochain et pour nous-mêmes.  Une nouvelle identité d’homme libre !

    Le chrétien (je ne parle pas ici de chrétien de tradition mais d’un chrétien qui s’est vraiment consacré à Dieu) reçoit, à sa conversion un cœur nouveau comme le dit ce verset :

    « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.  Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation.  Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.  Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! »« (2 Corinthiens 5 :17)

     

    2)  Au niveau de notre intelligence : nos mauvaises pensées alimentent souvent nos blessures !

    J’ai pu remarquer combien nos pensées peuvent avoir un impact direct avec ce que nous sommes.  S’il est vrai que les blessures ne dépendent pas de nous et que nous en sommes victimes, sachons que nous avons la capacité de dire « Non » aux mauvaises pensées qui viennent alimenter les blessures. Toutes ces mauvaises pensées qui rongent notre âme et nous mentent sur la réalité de ce que nous sommes.  Ne soyons pas victimes de nos propres pensées !!  Et les pensées, ça va vite !  Nous sommes des êtres pensants de nature et ce que nous sommes, en fait, est très souvent le fruit de nos pensées. 

    Apprenons à discerner et gérer les pensées qui peuvent nous nuire et rejetons-les. Elles sont mensongères et ne peuvent que détruire l’âme.

    La Bible, la Parole de Dieu, nous permet de nourrir notre âme de bonnes pensées.  C’est une excellente nourriture pour notre être intérieur. Elle renouvelle notre intelligence et la transforme

    Romains 12:2  « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »
    Ne sous-estimons donc pas le travail que peut faire la lecture de la Parole et sa pratique, ainsi que l’œuvre du Saint-Esprit dans notre cœur.  Ce sont là deux éléments importants et vitaux que Dieu nous donne à  la  portée de chacun pour connaître la guérison et la vie à notre âme !

    Article : Eliane Copus

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  • http://quotidienmalin.com/wp-content/uploads/2010/11/Citron_Fotolia_7628770_Subscription_XL.jpg

     

    Le rôle du citron est il positif ou non



    > > > > > Est ce vrai ?
    > > > > >
    > > > > >
    > > > > > le rôle du citron est il positif ou non ?
    > > > > >
    > > > > >> >
    > > > > > Sujet : citron et cancer
    > > > > > Institut de Sciences de la santé, L.L.C. 819 N. Rue Charles Baltimore, MD
    > > > > > 1201.
    > > > > >
    > > > > > Ceci est la dernière nouveauté en médecine, effective pour contrer le cancer
    > > > > > !!!
    > > > > > Lisez avec attention le message que l'on vient de m'envoyer, j'espère que
    > > > > > vous le ferez suivre !!!
    > > > > >
    > > > > > Bienfaits du citron.
    > > > > >
    > > > > > Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules
    > > > > > cancéreuses.
    > > > > > Il est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.
    > > > > > Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?
    > > > > > Parce qu'il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d'une
    > > > > > version synthétique qui leur rapportera d'énormes bénéfices.
    > > > > > Vous pouvez désormais aider un ami qui en a besoin en lui faisant savoir que
    > > > > > le jus de citron lui est bénéfique pour prévenir la maladie.
    > > > > > Son goût est agréable et il ne produit pas les horribles effets de la
    > > > > > chimiothérapie.
    > > > > > Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio ou
    > > > > > votre jardin.
    > > > > > Combien de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement gardé
    > > > > > pour ne pas porter atteinte aux bénéfices multimilionnaires de grandes
    > > > > > corporations ?
    > > > > > Comme vous le savez, le citronnier est bas, n'occupe pas beaucoup d'espace
    > > > > > et est connu pour ses variétés de citrons et de limes.
    > > > > > Vous pouvez consommer le fruit de manières différentes: vous pouvez manger
    > > > > > la pulpe, la presser en jus, élaborer des boissons, sorbets, patisseries,
    > > > > > ...
    > > > > > On lui attribue plusieurs vertus mais la plus intéressante est l'effet
    > > > > > qu'elle produit sur les kystes et les tumeurs.
    > > > > > Cette plante est un remède prouvé contre les cancers de tous types. Certains
    > > > > > affirment qu'elle est de grande utilité dans toutes les variantes de cancer.
    > > > > > On la considère aussi comme un agent anti microbien à large spectre contre
    > > > > > les infections bactériennes et les champignons, efficace contre les
    > > > > > parasites internes et les vers, elle régule la tension artérielle trop haute
    > > > > > et est antidépressive, combat la tension et les désordres nerveux.
    > > > > >
    > > > > > La source de cette information est fascinante: elle provient d'un des plus
    > > > > > grands fabricants de médicaments au monde, qui affirme qu'après plus de 20
    > > > > > essais effectués en laboratoire depuis 1970, les extraits ont révélé que:
    > > > > > Il détruit les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris celui du
    > > > > > côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas...
    > > > > > Les composés de cet arbre ont démontré agir 10.000 fois mieux que le produit
    > > > > > Adriamycin, une drogue chimiothérapeutte normalement utilisée dans le monde,
    > > > > > en ralentissant la croissance des cellules du cancer.
    > > > > > Et ce qui est encore plus étonnant: ce type de thérapie avec l'extrait de
    > > > > > citron détruit non seulement les cellules malignes du cancer et n'affecte
    > > > > > pas les cellules saines.
    > > > > >
    > > > > > Institut de Sciences de la Santé, L.L.C. 819 N. Causez Street, Baltimore, MD
    > > > > > 1201
    > > > > >
    > > > > > ENVOYER A TOUT LE MONDE... ! ! ! !
    > > > > >

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    Ma grâce te suffit

     

    Ma grâce te suffit. 2 Corinthiens 12v 9

     

    Si aucun des Saints de Dieu n'était pauvre ou éprouvé, nous ne connaîtrions pas la moitié des consolations de la Grâce divine. Quand nous trouvons le vagabond qui n'a pas où reposer sa tête, silencieux, demeurons confiants. Quand nous voyons l'indigent affamé de pain et assoiffé d'eau, qui se glorifie encore en Jésus, quand nous voyons la veuve privée, accablée, dans l'affliction et ayant encore foi en Christ, oh! Quel honneur cela reflète sur l'Évangile. La grâce de Dieu est illustrée et magnifiée dans la pauvreté et les épreuves des croyants.

    Les Saints souffrent sous chaque découragement, croyant que toutes choses concourent ensemble à leur bien, et que, loin de toute apparence négative, une réelle bénédiction de plénitude en jaillira, que leur Dieu ou bien oeuvrera promptement pour leur délivrance, ou bien leur accordera la sécurité de Son soutien dans leur malheur, aussi longtemps qu'il lui plaira de les garder. Cette patience des saints prouve la puissance de la grâce divine. Il y a un phare au large en mer; c'est une nuit calme. Je ne peux pas dire si l'édifice est ferme. La tempête se jettera contre lui et alors je saurai s'il tient bon. Il en est ainsi avec l'œuvre de l'Esprit.

    Si nous n'étions pas à plusieurs reprises entourés de mers déchaînées, nous ne saurions pas s'il est vrai et fort. Si le vent ne soufflait pas dessus, nous ne saurions pas combien il est solide et sécurisant. La fierté de Dieu, ce sont ceux qui tiennent bon au milieu des difficultés, fermes, immuables.

    Le sage au milieu du trouble est confiant en la victoire.
    Quiconque veut glorifier son Dieu doit s'attendre à rencontrer plusieurs épreuves. Personne ne peut s'illustrer devant le Seigneur à moins que ses conflits ne soient nombreux. Si alors les vôtres sont un sentier durement éprouvé, réjouissez-vous-en, parce que vous voulez la meilleure démonstration de la toute suffisance de la grâce de Dieu.

    Quant au fait qu'il vous fasse défaut, repoussez-en la pensée. Il faut que nous puissions mettre notre confiance jusqu'à la fin dans ce Dieu qui ne nous a jamais fait défaut. Ch. Spurgeon

     

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    La souffrance

     

    La souffrance

     

    Combien tout aura valu la peine, quand nous verrons Jésus !
    Les épreuves de la vie sembleront si petites, quand nous verrons Jésus-Christ.
    Par un seul regard de son doux visage, toute douleur aura disparu.
    Alors, courage ! Continuons la course, bientôt nous verrons Jésus-Christ.
    Esther K. Rusthoi 

    La Souffrance : A l'origine la création de Dieu était bonne Genèse 1.31 et la souffrance n'existait pas. Mais l'homme, en se révoltant contre Dieu, a placé sa vie sous le jugement divin, se mettant sous la puissance et la menace de la mort. Genèse 2.17; 3.19 Ainsi il est tombé dans l'esclavage du péché Hebreux 2.15 et le reste des créatures a été entraîné avec lui Romains 8.18-23

    Depuis lors, l'être humain ne fait que "passer et mourir". Sous l'effet du jugement de Dieu, la mort agit dans notre vie par la souffrance et elle exerce son influence la plus forte. C'est pourquoi les psalmistes mettent souvent de profondes souffrances en parallèle avec la mort. Psaumes 18.5; 22.16 (16.14; 116.3, 8) L'homme ne peut se dégager ni de l'une ni de l'autre par ses propres forces.

    L'accès au monde sans souffrance lui est barré depuis la chute. Genèse 3.24 Même rachetés, nous restons solidaires de ce monde de souffrance jusqu'au jour où "ce qui est parfait" viendra. - La souffrance touche notre être tout entier: le corps (par exemple dans la maladie, la persécution et la captivité), l'âme (par exemple dans la perte d'êtres aimés) et l'esprit (par exemple dans la recherche du sens de la vie, de la souffrance et de la justice de Dieu). 

    La Bible nous donne des exemples d'hommes qui ont souffert: Job, David (par le perte de ses fils), Asaph, l'auteur du Psaume 73, Salomon, l'apôtre Paul 2Cori.11.23-29, l'Eglise des rachetés que nous présente l'Apocalypse (6.9-11; 13.7; 17.6), etc.

    Dans le Nouveau Testament, deux termes gr.: astheneia (= faiblesse) et pathêma (= épreuve) décrivent deux aspects d'une même réalité: l'homme est faible et livré à une puissance étrangère qui le diminue. Dans cet état, il est placé en face d'un choix: soit:  il accuse Dieu et se sépare de lui, se mettant sous l'empire de l'Ennemi. Apocalypse 16.9 2., soit:  il reconnaît que la souffrance vient de Dieu Psaumes 39.12; 94.12; Hébreux 12.6 et qu'elle est pour l'homme l'occasion de s'abandonner à la main divine de laquelle il accepte aussi sa souffrance Psaume 38.1; 39.12; 66.10-12; 94.12; Hébreux 12.6; Apocalypse 3.19 Dans ce cas, la souffrance exerce sur son développement spirituel une influence salutaire...

    La souffrance vécue avec Dieu exerce une influence purificatrice sur l'homme en nous apprenant à haïr le péché, cause de la souffrance, et à obéir à Dieu (Hébreux 5.8; cf. Esaïe 48.10) en nous préservant de nouvelles désobéissances. Jacques 5.11
    Satan est la cause de la souffrance et de la mort. Job 2.4 Dieu le laisse agir car il veut juger le péché Jérémie 21.5 corriger et purifier les hommes. Isaïe 48.10; Hébreux 12.5-11

    Toutes les forces de la souffrance se sont concentrées sur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Il est venu dans une chair semblable à celle du péché Jean 1.14; Romains 8.3 donc accessible à la souffrance. Il a vu cette souffrance comme liée indissolublement à sa vocation ("il fallait que le Fils de l'homme souffre") Matthieu16.21; 17.12; Marc 8.31; Luc 24.26.  Il fut semblable à nous en toutes choses. Hebreux 2.14-18; 4.14; 5.8 Esaïe 52.13-53.12 a d'avance expliqué le sens de ces souffrances. En le faisant mourir, Dieu a accompli son jugement sur le monde souffrant et mourant: "il a fait devenir Christ péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Corinthiens 5.21).

    Celui qui croit en lui participe à sa victoire sur le péché, la souffrance et la mort Jean 11.25; Romains 6.3-11; Hebreux 2.14; Apocalypse 7.13

    Le chrétien communie aussi aux souffrances du Christ. Philippiens 3.10. Pour lui, la souffrance est une école de patience et de sanctification dans laquelle il doit conserver la foi. 2Corinthiens 1.8; 4.7-12

    Par les souffrances que l'Eglise endure de la part des opposants à 'Evangile elle "achève... ce qui manque aux souffrances de Christ" Colossiens 1.24 non les souffrances rédemptrices, mais des souffrances en communion avec Christ (qui continue à souffrir dans son Corps qu'est l'Eglise) pour que d'autres puissent être gagnés à la foi. Mais la communion des souffrances implique pour l'Eglise aussi la communion à la résurrection Philippiens 3.10 "si nous souffrons avec lui, nous serons aussi glorifiés avec lui".

    Romains 8.17 Pour Paul, "il n'y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée. Romains 8.18

    Le N.T. emploie une douzaine de termes différents pour exprimer l'idée de souffrance: preuve de l'importance de ce thème. Les divers aspects de la souffrance apparaissent dans les différents sens de ces mots: être mis à l'épreuve, endurer l'adversité, rester dessous, persévérer, souffrir injustement, porter, supporter, être frustré, endurer la persécution, l'affliction.

    Pas plus que la vie des incroyants, celle des chrétiens n'est "un long fleuve tranquille" ou "un chemin bordé de roses" (sans épines!). Mais contrairement aux gens du monde, le chrétiens sait que sa souffrance a un sens et qu'elle aura une fin lorsque "Dieu essuiera toute larme de leurs yeux" lorsque "la mort ne sera plus" et qu'"il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur". Apocalypse 21.4  (d'après le dictionnaire Biblique)

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  • La souffrance

     

    SAVOIR SOUFFRIR

     

    Bien que les hommes soient souvent révoltés par la souffrance, parce qu'elle rend la vie pénible et même insupportable, presque tous en admettent la nécessité… On connaît les célèbres vers d'Alfred de Musset : L'homme est un apprenti, la douleur est son maître. Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. «Tu fais l'homme, Ô douleur» à écrit un romantique. Lamartine, dans les Harmonies poétiques a dit la même chose : «La souffrance, c'est elle qui fait l'homme.»

    Oui, l'homme tout entier. Comme le creuset, l'or, et la flamme l'acier.

    Alexandre Dumas fils, souligne cet enseignement: «Quand tu souffriras beaucoup, regarde ta douleur en face, elle te consolera elle-même et t'apprendra quelque chose.»…
    Il n'est donc pas étonnant que les chrétiens trouvent dans la souffrance, non seulement une chose normale comme la conséquence du mal dans le monde: «la douleur des douleurs, c'est le péché», mais une valeur éducative, une aide pour grandir spirituellement. Savoir profiter de sa douleur, c'est savoir souffrir. Les saints* connaissent excellemment cette science. Les incroyants dans leur ensemble l'ignorent… C'est ainsi que Saint Augustin écrit aux Romains:«Tous les peuples de la terre sont consternés de votre infortune et vous l'oubliez. La prospérité vous a dépravés, et l'adversité vous trouve incorrigibles. Brisés, mais non convertis par les châtiments de vos vices, vous perdez le fruit du malheur, vous ne cessez pas d'être les plus impies des hommes.»


    Les saints considèrent la souffrance comme une grâce particulière. P. Desjardins le dit à M. Schwetchine: «Je me doutais bien que vous n'étiez pas sans souffrance. Dieu ne les épargne qu'à ceux dont il ne veut rien faire, comme l'architecte ne taille point les pierres inutiles.» C'est la pensée d'Elisabeth Leseur: «La souffrance est la grande loi du monde spirituel, les âmes choisies y échappent moins que d'autres; elles payent la rançon d'autrui, et parfois d'un prix bien lourd». Nos souffrances sont utiles aux autres, et, dans sa prière E. Leseur se présente ainsi à Dieu:«Me voilà ! Prenez mes intimes tortures, je suis vôtre; faites de mes épreuves jaillir la vie, la lumière, la sainteté pour beaucoup d'âmes.»

    De même Calvin écrit à M. de Falais:«Etant abattus tout a plat au lit, il s'en faut beaucoup que nous lui soyons (à Dieu) inutiles, si nous rendons témoignage de notre obéissance envers lui en nous remettant en son bon plaisir, si nous donnons approbation de notre foi, résistant aux tentations, si nous faisons valoir les consolations qu'il nous donne pour surmonter les fâcheries de la chair. Cela est aux maladies, et principalement longues, mais surtout en la mort.»

    Les souffrants sont donc chargés de mission spéciale, particulièrement utiles à Dieu, ils font partis des commandos de la douleur.

    «Combien que les adversités, qu'on appelle, déclara Calvin, nous soient communes avec les incrédules et gens profanes du tout attachés au monde, toutefois Dieu bénit celles que nous avons à souffrir, les tournant à tel usage, que nous avons toujours à nous consoler et réjouir en nos tristesse.»

    Et les saints arrivent à aimer la souffrance à cause de toutes les grâces qu'elle leur a apportées.  *  Les saints : Le N.T. emploie le terme hagios, qui signifie aussi parfois séparé, consacré, mis à part Luc 2.23 mais le plus souvent "pur". Etre saint, c'est être "sans tache, ni ride, ni rien de semblable" Ephésiens 5.26-27 Et dans 2 Corinthiens 7.1 nous lisons: "Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sainteté (ou sanctification) dans la crainte de Dieu." S'il est parfois question, dans l'A.T., de sainteté essentiellement rituelle, la notion devient, avec la révélation progressive, toujours plus spirituelle et morale. Pourtant, il y a aussi des objets saints: lieux, demeures, villes, vêtements, mais surtout le tabernacle et le Temple avec tout ce qui sert au culte. Il y a des saintes convocations, une nation et un peuple saints, etc. Exode 20.8; 30.31; 31.10; Le 21.7; 23.4; Nombres 5.17

    Notre sainteté est étroitement liée à celle de Dieu. "Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Eternel. Je vous ai séparés des peuples afin que vous soyez à moi". + Romains 5.21; 11.22; 13.10, etc.

    VOICI LA JOIE DE SPURGEON :

     «Pourquoi craindrais-je donc de descendre dans le puits de l'affliction s'il ne me conduit à la mine d'or de l'expérience spirituelle ? Pourquoi me lamenterais-je quand le soleil de ma prospérité se couche, si, dans la nuit de l'épreuve, je peux mieux compter les promesses divines qui brillent au ciel comme autant d'étoiles lumineuses ? Soleil, tu peux disparaître, dans l'obscurité nous percevrons dix milles soleils jusqu'àlors cachés à nos regards. Plus d'une promesse est écrite à l'encre sympathique; il faut le feu de l'affliction pour en faire briller les caractères.   André Denjean (La sciences des saints)

    LA JOIE DE DARBY :"De nos jours encore, c'est un fait certain qu'il n'y a que les coeurs brisés et les volontés brisés qui soient dignes d'avoir part au "corps rompu"; les coeurs brisés dans le meilleur sens du mot; car c'est, plus souvent avec douceur et avec un tendre amour qu'Il brise nos coeurs et qu'Il assouplit nos volontés plutôt que par Gethsemané et par la souffrance. Le Céleste médecin emploie les deux remèdes, mais je crois que l'expérience normale est la jouissance constante de la "communion" de Sa joie, et même alors qu'au fond du tableau se trouve aussi "la communion de ses souffrances"

    LA JOIE DU REV. F.B. MEYER : il semble que Christ  vienne le plus souvent à travers la nuit et la tempête, quand le vent est contraire et que l'âme est à bout de force; lorsque le ciel est noir et que le vent fait écumer les vagues. Lorsque les espoirs d'autrefois ont été déçus et que la lumière que nous avions entrevue s'est éteinte dans l'ombre... Lorsque la maladie nous oppresse, que le coeur nous manque et que nous avons vu partir ou mourir les êtres qui nous étaient si chers ! Lorsqu'il ne reste plus que des cendres à notre foyer, que le péché et que l'épreuve nous ont brisés... alors, tous ces chagrins et toutes ces pertes ont comme pavé la route sous nos pas, et au moyen de tous ces dépouillements, le Maître nous dit : "Me voici !" Et Il nous demande de dire Amen à la souffrance :
    AMEN : "Osez dire amen aux dispensations parfois mystérieuses de Dieu. Dites-le, alors que votre coeur et la chair défaillent; dites-le, dans l'orage des sentiments tumultueux et sous la pluie des larmes; dites-le même s'il devait vous paraître comme le dernier mot qui dût être dit... dans cette vie qui fuit rapide comme une marée, - et vous ferez l'expérience que l'acquiescement de la volonté, devient par la suite, le choix du coeur, et, à mesure que les jours s'écouleront, quelque incident, quelque tournant de la route, le concours de circonstances imprévues, jetteront subitement dans votre esprit et dans votre raison la conviction que les voies de Dieu étaient justes, les plus sages, les meilleures.
    La parole : "Tu ne sais pas maintenant ce que je fais, mais tu le sauras dans la suite", nous conserve dans une perpétuelle assurance vis à vis du Guide; et ce repos de la confiance est réalisé, non dans le monde à venir seulement, mais dès ici-bas, de ce côté-ci des douze portes de perles de la Sainte cité."


    LA JOIE D'HORTENCE DAY :"Evidemment, il n'y a qu'un temps pour l'épreuve : c'est la vie. Ici-bas, le bonheur doit être l'exception, l'épreuve est la règle. Mais que d'exception Dieu nous accorde et que le temps d'expérience est souvent un temps de félicité ! Ayons du courage, et ne demandons pas à Dieu de changer notre destinée ; désirons seulement de porter joyeusement cette destinée qui nous purifie. La vie, la vie, mon Dieu qu'elle est belle ! Ah ! Plus j'avance, mieux je vois qu'elle est une œuvre d'amour, que le Dieu que nous servons ne nous afflige qu'alors que notre vie intérieure est en danger de périr et qu'Il nous comble de bonheur et de paix dès que le danger est passé. Je n'ai pas souffert une heure de trop ! Et la coupe de la douleur m'a été ôté à la première minute où en toute sincérité, j'ai senti que je plaçais la suprême volonté de Dieu au dessus de toute chose.

    LA JOIE DE JENNY LIND :"Les épreuves… un sujet de joie complète…
    La vie a autant de joie que de douleur, mais je préfère la douleur, car il y a en elle une sublime grandeur, même quand le cœur est tout rempli de peines. C'est alors seulement que nous sentons combien nous sommes pauvres sur la terre et riche dans le ciel."


    LA JOIE D'ALFRED BOEGNER :" Que de bénédictions perdues pour avoir repoussé ou fuit la souffrance ! Dans chaque souffrance que Dieu nous envoie, il y a une bénédiction ou une occasion de chute, selon que nous l'acceptons avec amour, ou que nous la repoussons ou que nous la fuyons avec colère. Compte si tu le peux, toutes les souffrances contre lesquelles tu t'es révolté, toutes les croix que tu as rejeté loin de toi ; toutes les contrariétés qui, loin de t'apprendre la douceur et la patience, t'ont irrité et porté au murmure, compte-les, puis dis-toi : autant de grâces que j'ai rejetées, autant de bénédictions que j'ai foulées aux pieds, autant de joies que j'ai perdues, car toute croix apporte sa joie, et toute épreuve a son fruit béni. Un des reproches adressés par Dieu au méchant qui lui rend un culte charnel c'est de haïr la correction. A force de révolte on peut lasser Dieu, qui cesse alors d'éprouver, de corriger, d'émonder l'âme. Celle-ci retrouve le calme, mais quel calme ! Quelle paix ! Et que la fournaise allumée par Dieu valait mieux !"

    " J'estime que les souffrances du temps présent, ne sauraient être comparée à la gloire à venir qui sera réservée pour nous. " Romains : 8 :18
    Prises hors contexte, les souffrances du temps présents peuvent être effroyables. Je pense aux souffrances horribles des martyrs chrétiens. Je pense à ce que certains enfants de Dieu ont eu à endurer dans les camps de concentrations. Et que dire des souffrances épouvantables causées par la guerre ? Des douleurs cruelles de ceux qui sont mutilés ou qui deviennent paralysés à la suite d'un accident ? De la souffrance indescriptible qui ravagent le corps de ceux qui sont minés par le cancer ou d'autres maladies ?
    Et pourtant, il n'y a pas que la souffrance physique. Parfois il semble même que la douleur physique se supporte mieux que la torture mentale. N'est-ce pas ce que Salomon à voulu dire lorsqu'il a écrit :"L'esprit de l'homme le soutien dans la maladie ; mais l'esprit abattu, qui le relèvera ?" Proverbe 18 :14. Il y a la souffrance causée par l'infidélité dans le mariage ou par la mort d'un être cher, et la vive déception ressentie devant un rêve brisé. Il y a l'immense chagrin causé par le rejet ou la trahison d'un ami intime. Nous sommes maintes fois étonnés devant la capacité du corps humain à endurer les coups, les douleurs atroces et les épreuves de la vie.
    En elles-mêmes ces douleurs sont écrasantes. Mais quand on les considère à la lumière de la gloire à venir , elles ne sont que des coups d'épingle. Paul dit qu'elles "ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.". Si les souffrances sont aussi grandes, combien plus grande doit être la gloire !
    Dans un autre passage, L'apôtre Paul se permet de dire, dans un langage agréablement imagé, "Que nos légères afflictions du moment présent produisent un poids éternel de gloire."  2 Corinthiens 4:17. Placées dans la balance, les afflictions ne pèsent qu'une plume tandis que la gloire est lourde à l'infini. Jugées d'après le calendrier,  les souffrances sont momentanées tandis que la gloire est éternelle.
    Lorsque nous verrons notre Sauveur au bout du voyage, les souffrances du moment présent deviendront insignifiantes.
    W. Mac Donald                   

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